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ETUDE DU PHENOMENE DE LA LIAISON CHEZ LES APPRENANTS DE FLE DES NIVEAUX 300 ET 400 A L’UNIVERSITE DU GHANA

TABLE DES MATIERES

DECLARATION…………………………………………………………………………………………………………….. i

DEDICACE…………………………………………………………………………………………………………………… ii

REMERCIEMENTS……………………………………………………………………………………………………… iii

TABLE DES MATIERES………………………………………………………………………………………………. iv

LISTE DES GRAPHIQUES………………………………………………………………………………………….. vii

RESUME……………………………………………………………………………………………………………………. viii

ABSTRACT………………………………………………………………………………………………………………….. ix

INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………………………………… 1

CHAPITRE I : LA PROBLEMATISATION DU SUJET……………………………………………………. 5

  1. .1 Le contexte d’étude……………………………………………………………………………………………….. 5
    1. Les questions de recherche………………………………………………………………………………………. 7
    1. La question centrale………………………………………………………………………………………………… 8
    1. Les hypothèses de recherche……………………………………………………………………………………. 9
    1. La justification du choix du sujet……………………………………………………………………………. 10
    1. Les objectifs de l’étude…………………………………………………………………………………………. 12
    1. Délimitation du champ d’étude………………………………………………………………………………. 14
    1. Le plan du travail………………………………………………………………………………………………….. 15

CHAPITRE II : CADRE THÉORIQUE  ET REVUE DE LA LITTÉRATURE………………….. 16

CHAPITRE III : LA DEMARCHE METHODOLOGIQUE…………………………………………….. 59

CHAPITRE IV : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES DONNÉES…………………. 75

4.9.2. Le mode de communication entre le personnel de santé et les patients francophones. 103

CHAPITRE V : EXPLOITATION DIDACTIQUE DES RESULTATS…………………………… 114

CONCLUSION GENERALE…………………………………………………………………………………….. 132

BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………… 135

SITOGRAPHIE………………………………………………………………………………………………………….. 142

ANNEXE 1………………………………………………………………………………………………………………… 143

ANNEXE 2………………………………………………………………………………………………………………… 147

ANNEXE 3………………………………………………………………………………………………………………… 151

ANNEXE 4………………………………………………………………………………………………………………… 152

ANNEXE 5………………………………………………………………………………………………………………… 154

ANNEXE 6………………………………………………………………………………………………………………… 155

LISTE DES GRAPHIQUES

GRAPHIQUE 1 : Répartition du personnel paramédical enquêté………………………………………… 77

GRAPHIQUE 2 : Répartition du personnel administratif…………………………………………………… 82

GRAPHIQUE 3 : La répartition du personnel soignant……………………………………………………… 83

GRAPIQUE 4 : Répartition des répondants selon le critère d’âge……………………………………….. 89

GRAPHIQUE 5 : La répartition des répondants selon le critère du sexe………………………………. 91

GRAPHIQUE 6 : Répartition selon le contact avec les langues étrangères……………………………. 93

GRAPHIQUE 7 : L’apprentissage du français chez le personnel paramédical……………………….. 95

GRAPHIQUE 8 : L’exposition du personnel soignant à la langue française………………………….. 96

GRAPHIQUE 9 : La répartition du personnel administratif……………………………………………….. 97

GRAPHIQUE 10 : Répartition du personnel de santé ayant suivi une formation continue en français………………………………………………………………………………………………………………………………… 98

GRAPHIQUE 11 : Répartition des répondants selon leur niveau de compétence en français… 100

GRAPHIQUE 12 : Répartition des répondants selon le mode de communication du personnel de santé…………………………………………………………………………………………………………………………………. 104

GRAPHIQUE 13 : La répartition selon la nécessité de la langue française………………………….. 106

GRAPHIQUE 14 : Répartition quant à l’impact de l’absence du français chez le personnel de santé ghanéen…………………………………………………………………………………………………………………………………. 107

GRAPHIQUE 15 : La motivation des enquêtés à l’apprentissage du français……………………… 110

GRAPHIQUE 16 : Ce qui pourrait motiver l’apprentissage du français……………………………… 112

RESUME

De par sa situation géographique, le Ghana pays situé en Afrique de l’Ouest est entouré de pays francophones. Ce fait est un facteur indispensable pour qu’une grande importance soit accordée à la langue française. Dans le cadre de la politique d’intégration sous régionale promue par la CEDEAO, on assiste à une libre circulation des personnes et des biens d’un pays à un autre. Dans cette perspective, nous postulons dans notre travail que certains services clés de l’administration ghanéenne devraient avoir un personnel formé en FOS. Lors de notre pré- enquête dans le secteur de la santé et plus précisément à Dormaa-Ahenkro ville frontalière à la Côte-d’Ivoire et au CHU de Korle Bu, nous avons constaté que le personnel de santé éprouvait des difficultés à communiquer avec les patients exclusivement francophones. Cette situation a conduit dans certains cas à une mauvaise prise en charge des patients ainsi qu’à un mauvais diagnostic. Il y a surtout des risques de décès et de mauvaise prescription liés à l’incapacité du personnel de santé à comprendre ce que dit le patient et à parler avec lui. Nous terminons ce travail en lançant un vibrant appel aux responsables du secteur de la santé afin qu’ils intègrent l’apprentissage de la langue française au programme de formation du personnel de santé soit en formation initiale soit en formation continue. Ceci permettra au personnel de santé d’être outillé pour une meilleure prise en charge des patients exclusivement francophones dans les hôpitaux ghanéens.

ABSTRACT

Looking at its geographical location, Ghana which is an Anglophone country is surrounded by francophone countries. This is a major factor for which great attention should be given to the French language. In the framework of the sub-regional integration policy initiated by ECOWAS, there is free movement of people and wealth from one country to the other. In view of that, we assume that some key Ghanaian administrative sectors should have their personnel trained in French for specific purpose. During our pre investigation in the health sector and precisely at Dormaa-Ahenkro and Korle Bu hospital, it appeared that the health personnel were finding it difficult to communicate with francophone patients who only speak French. This situation, in some cases led to a bad health care service and a poor diagnosis. There is a high probability of death due to the inability of the health personnel to understand what the patient is saying and to speak to him. At the end of this work, we appeal to the stake holders of the Ghanaian health sector to integrate the learning of French as part of the medical students training programme. It can be at the early stage of the training or in a form of continuous training. This will enable the health personnel to adequately take care of francophone patients who only speak French.

INTRODUCTION GENERALE

La langue française connait un essor important ces dernières années aussi bien pour des raisons économiques que géopolitiques. Le Ghana est un pays anglophone situé en Afrique de l’Ouest. Il est enclavé au milieu de pays francophones : la Côte-d’Ivoire à l’ouest, le Burkina Faso au Nord et le Togo à l’Est. Le français étant la langue des voisins, avoir un nombre important de locuteurs du français permettrait de favoriser la communication avec ces États et ainsi de faciliter les échanges. Dans la politique linguistique du Ghana de la langue française, l’enseignement du français est devenu obligatoire au collège depuis 2002. Grâce à cette politique, l’enseignement du français au secondaire est passé de 383.875 élèves en 2001 à

850.221 élèves en 2008 (GAFT, 2010). En plus le pays est membre associé de l’OIF depuis 2006.

La langue est par essence un moyen de communication ou d’interaction au sein d’une communauté sociale. Le français qui est notre centre d’intérêt se révèle être un outil d’intégration à l’échelle internationale. De nos jours, pouvoir parler plus de deux langues est une richesse à l’image du multilinguisme qui est un atout indispensable à la collaboration entre les nations, surtout dans le cadre de la mise en œuvre de projets ayant des objectifs communs. Apprendre une langue étrangère devient de plus en plus une nécessité dans le contexte de la mondialisation. Il favorise surtout l’ouverture à d’autres cultures, la mobilité, notamment professionnelle vers les pays étrangers et l’accroissement de la compétitivité dans une économie fortement mondialisée. En d’autres termes, apprendre les langues étrangères est un facteur d’intégration sociale.

Dans le cadre de notre travail de recherche, nous mettrons plus l’accent sur le bilinguisme. En effet, dans un monde où cohabitent diverses langues, où il est possible de se rendre à peu près

partout sur la planète en une journée, où l’information est diffusée dans toutes les langues de façon quasi-instantanée et dans un monde professionnel où la non-maitrise d’une seconde langue est presque considérée comme une tare, être capable de parler deux ou plusieurs langues revêt une importance stratégique. Selon Dubois et al. (2007 :66) : « le bilinguisme est une situation linguistique dans laquelle les locuteurs, en fonction du contexte dans lequel ils se trouvent, utilisent de façon alternative deux différentes langues ».

Etre bilingue, c’est donc la faculté de s’exprimer aisément dans deux langues différentes. Le bilinguisme est un phénomène linguistique qui de plus en plus prend de l’ampleur à l’échelle mondiale. On estime aujourd’hui qu’entre 60 et 75% de la population mondiale est bilingue (Baker, 2000). On distingue entre autres le bilinguisme précoce, additif, passif et tardif. Le bilinguisme tardif qui correspond à notre étude renvoie à l’apprentissage d’une autre seconde langue après l’âge de la puberté et plus particulièrement à l’âge adulte. Ce type d’apprentissage se fait généralement après l’acquisition de la première langue. Se basant donc sur ses connaissances de la première langue, le bilingue tardif apprend la langue seconde.

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