UNIVERSITY OF GHANA – COLLEGE OF HUMANITIES SCHOOL OF LANGUAGES

0
372

ABSTRACT

One of the major challenges in translation process is to find the most appropriate strategy to deal with texts from specific fields of specialty, hence the birth of terminologies according to the type of text that we are confronted with. Complex terms or multiword expressions are one of the key issues in translation process. This research aims to first investigate and identify obstacles encountered in translating texts with complex terms or multiword expressions, and then suggest strategies for dealing with these difficulties. The text used for our research is a specialized one from the field of oil and gas. While translating this text, we identified several complex and multiword terms. From the findings, we have a specifically structured analysis. Although our research will not present a panacea to solving problems encountered in translation, the findings showed that translation difficulties are surmountable as there are always strategies to be used in dealing with these specific problems posed by complex and multiword terms.

v

TABLE OF CONTENTS

PAGE

DECLARATION……………………………………………………………………………………………………………… i

DEDICATION……………………………………………………………………………………………………………….. ii

ACKNOWLEDGMENTS……………………………………………………………………………………………….. iii

ABSTRACT…………………………………………………………………………………………………………………… iv

RESUMÉ ANALYTIQUE………………………………………………………………………………………………… v

TABLE OF CONTENT…………………………………………………………………………………………………… vi

LIST OF ABREVIATIONS……………………………………………………………………………………………. vii

CHAPTER ONE

vi.

CHAPTER TWO – Corpus Alignment……………………………………………………………………………… 21

CHAPTER THREE – Analyse de la Traduction………………………………………………………………… 99

CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………….. 109

RECOMMENDATION……………………………………………………………………………………………… 111

BIBLIOGRAPHY…………………………………………………………………………………………………….. 113

GLOSSARY………………………………………………………………………………………………………………. 115

vii

ACRONYMS

ENGLISHFRENCH
API – American Petroleum InstituteAPI – American Petroleum Institute
BBL- Blue BarrelBBL – Baril Bleu
BPD – Barrel per dayBPJ – Baril par jour
EBR – Enhanced Business ReportingEBR – Enhanced Business Reporting
CNOOC – China National Offshore Oil CorporationCNOOC – La China National Offshore Oil Corporation
CTP – Cape Three PointsCTP – Cape Three Points
FPSO – Floating Production Storage and OffloadingFPSO – Unité Flottante de Traitement, de Stockage et d’Expédition
GNPC – Ghana National Petroleum CorporationGNPC – Société Nationale Ghanéenne de Pétrole
HSE – Health, Safety and EnvironmentHSE – Hygiène, Sécurité et Environnement
GOSL – Government of Sierra LeoneGOSL – Gouvernement de la Sierra Leone
MMO – Maintenance, Modification and OperationMMO – Entretien, Transformation et Exploitation
NNPC – Nigeria National Petroleum CorporationNNPC – Société Nationale Nigériane de Pétrole
NAOC – Nigeria Agip Oil CompanyNAOC – La Compagnie Pétrole Agip du Nigéria
OML – Oil Mining LeaseCMP – Concession d’Exploitation de Pétrole
PLC – Programmable Logic ControllerCLP – Contrôleur Logique Programmable
NLNG – Nigeria Liquefied Natural GasGNLN – Gaz Naturel Liquéfié du Nigéria
SLPRC – Sierra Leone Petroleum Refining CompanyCSLRP – Compagnie sierra Léonaise de raffinage de Pétrole
SDEPCO – Shell Nigeria Exploration & Production CompanyCPSN – Compagnie d’Exploitation et de Production Pétrolière Shell Nigéria

viii

SPDC – Shell Petroleum Development CompanySPDC – Shell Petroleum Development Company
TCF – Trillion Cubic FeetBPC – Billion de pieds cubes
TEPNL – Total Exploration & Production Nigeria LimitedTEPNL – Total Exploration & Production Nigeria Limited

ix

CHAPITRE I INTRODUCTION

            CONTEXTE DU PROJET

Dans une certaine mesure, la nature du monde qui nous entoure se reflète dans l’organisation des langues (Sinclair J. , 1987). Les traductions sont incontournables dans un monde qui compte des milliers de langues. Le commerce international, les relations diplomatiques, les programmes éducatifs, les voyages parmi d’autres activités comme les loisirs, de même que les livres ou les films, les modes d’emploi pour l’électroménager, les logiciels informatiques ou les instructions de montages des meubles, dépendent du travail des traducteurs. Le constat sur le marché mondial montre que des puissances telles que la Chine, la Russie et la France pour ne citer que celles-ci, usent de leurs langues respectives pour effectuer des échanges commerciaux. La traduction  rentre donc en jeu pour contrer le risque de barrière linguistique – des hommes et des femmes qui, bien souvent dans l’ombre, essaient de transposer des idées et des informations d’une langue vers une autre. C’est une tâche difficile qui nécessite de faire passer une information en franchissant la barrière de la langue. La traduction joue un rôle clé dans d’innombrables domaines de la vie sociale et contribue au respect de la diversité linguistique et culturelle à l’échelle nationale et internationale (Guidere, 2016). Dans le but de communiquer sans avoir à renoncer aux langues qui leur sont propres, il était impératif au peuple de trouver une solution. Avec l’avènement des services de traduction dû à l’industrialisation qui a débuté au milieu des années 1700, ces communautés pouvaient maintenant échanger sur tous les plans et se faire comprendre sans difficultés.

Catford dans la Théorie Linguistique de la Traduction précise : « La traduction est une activité de taille dans le monde moderne, c’est un sujet qui ne préoccupe pas seulement les linguistes, traducteurs professionnels et amateurs et professeurs de langues, mais aussi les ingénieurs électroniciens et mathématiciens. » (Catford, 1978). Dans la vision d’un expert comme Catford, la nécessité d’étudier la théorie et l’application de la traduction est la responsabilité des chercheurs dans toutes les disciplines, y compris les professeurs de langues. La connaissance de deux langues ou plus ne suffit pas pour faire une bonne traduction. Un travail de qualité exige une connaissance vaste et approfondie d’un domaine particulier. C’est dans cette logique que nous nous associons à l’affirmation de Georges Mounin que nous citons : « la traduction consiste à produire dans la langue d’arrivée l’équivalent naturel le plus proche du message de la langue de départ, d’abord quant à la signification puis quant au style » (Mounin, 1963). Il est donc impératif de prendre en considération tous les aspects des termes ou des expressions à traduire avant de s’y mettre.

Ladmiral nous fait comprendre que la traduction est un cas particulier de convergence linguistique : au sens le plus large, elle désigne toute forme de « médiation interlinguistique », permettant de transmettre de l’information entre locuteurs de langues différentes. La traduction fait passer un message d’une langue de départ (LD) ou langue-source à une langue d’arrivée (LA) (Ladmiral, 1994, p. 80). Le monde regroupe plusieurs peuples de diverses langues et de cultures, sans la communication, il serait difficile voire impossible de faire des échanges sociaux, culturels et économiques. Du fait de sa divergence, chaque peuple du monde se voit confronté à des barrières de langues. Les services de traduction sont aujourd’hui un recours majeur pour tous ces peuples à travers le monde.

Ladmiral va plus loin pour affirmer que la traduction est une activité humaine universelle, rendue nécessaire à toutes les époques et dans toutes les parties du globe par les contacts entre communautés parlant des langues différentes, que ces contacts soient individuels ou collectifs, accidentels ou permanents, qu’ils soient liés à des courants d’échanges économiques ou apparaissent à l’occasion de voyages ou qu’ils fassent l’objet de codifications institutionnalisées (traités bilingues entre États, par exemple) (Ladmiral, 1994, p. 84). Cela sous-entend en clair que la naissance de la traduction à parer aux problèmes de barrières linguistiques existantes. Le contact est nécessaire pour accomplir toutes sortes d’échanges entre peuples du monde.

Selon Daniel Gouadec, la traduction a pour but d’assurer une véritable communication en surmontant les difficultés potentielles d’ordre linguistique, symbolique ou de nature physique : la barrière linguistique, ignorance d’un système de code (pictogrammes) ou des handicaps physiques tels que la cécité ou la surdité (ce qui engendre l’interprétation en langue des signes parce que contrairement à une opinion très répandue, la langue des signes diffèrent d’un pays à l’autre et doit être traduit). (Gouadec, 1984, p. 39). Quel que soit les origines, les individus, les langues, ou les localités, la traduction est indispensable pour la dissémination de biens, de marchandises, de concepts, d’idées et de valeurs. Malgré les apports indiscutables et inébranlables de la traduction pour briser les barrières linguistiques, il existe encore plusieurs problèmes liés à la traduction. C’est en ce sens et pour parer à ces difficultés que beaucoup de théories ont vu le jour. Le fait d’être originaire de par ses parents, de deux pays parlant des langues internationales différentes, l’on pourrait prétendre être bilingue et voire même traducteur. Jusqu’à aujourd’hui, plusieurs personnes pensent que la traduction n’est juste qu’une question de langues. La langue est certes le fondement de la traduction mais elle demeure insuffisante.

En plus des langues, La traduction est un art qui va au-delà d’une origine, elle relève de compétences intellectuelles, linguistiques et culturelles. Pour toujours produire une traduction de qualité quel que soit le domaine, il est important que l’on ait comme critère trois éléments clés : la lisibilité, qui consiste à faire en sorte que le public ciblé puisse lire facilement le texte traduis en adoptant des formulations qui restent à son niveau de compétence linguistique. La lisibilité permettra le décodage du message. Ensuite, nous avons comme critère l’accessibilité qui consiste à donner des définitions en contexte, des équivalents plus simples et plus concrets si nécessaire tout en veillant au respect de l’usage en langue cible. Et enfin le critère d’acceptabilité qui consiste à stimuler l’intérêt du public à la lecture du texte en faisant en sorte que le texte réponde à son attente.

La notion de “traduction technique” passe par un certain nombre d’intermédiaires logiques ou termes (log. ou math) qui en constituent en quelque sorte les contenus objectifs. Plus concrètement, il y a lieu de situer la traduction technique par rapport à la traduction spécialisée et la traduction scientifique d’un côté et par rapport à un certain nombre d’éléments tels la ou les techniques et la ou les technologies de l’autre (Marquant, 2005, p. 98). De par sa définition, la traduction technique est un domaine de la traduction concernant les textes propres à un art, une science, une activité, un savoir-faire ou au fonctionnement d’une machine. Pour nous, les trois types de traduction sont similaires parce que la traduction specialisée et la traduction scientifique relèvent de la traduction technique. La traduction de textes dits techniques présente plusieurs difficultés, la plupart des textes techniques proviennent de domaines de spécialités. Pour s’assurer d’une traduction lisible, accessible et acceptable, le traducteur doit prendre en compte le contexte, le domaine de spécialités et les terminologies existantes.

Daniel Gouadec affirme que, le traducteur professionnel est un expert technique hautement spécialisé. ( (Gouadec, 1984, p. 82). En plus de la langue, il est impératif à tout individu qui aspire au noble métier de la traduction, d’acquérir des connaissances linguistiques, culturelles, techniques, légales et même politiques pour ne citer que ceux-là. La traduction ne se base pas sur les mots mais plutôt sur les idées exprimées. Ces idées sont exprimées avec des termes simples et complexes, et notre recherche se focalise sur ces différents types de termes dans un domaine technique et de spécialité (la découverte du gaz et du pétrole), et comment les traduire de la manière la plus appropriée.

Les termes simples ou mots simples ne peuvent pas se décomposer en unités plus petites, par contre les termes complexes ou mots composés sont des mots construits à partir d’autres mots mais qui ont des sens qui leur sont propres. Un terme délimite une notion dans un domaine spécialisé. En terme linguistique, un terme est la désignation d’un concept. Les termes complexes comprennent plusieurs éléments ayant de nombreux rapports entre eux, difficile à appréhender, à analyser et en saisir le sens, et qui a pour synonymes : difficile, compliqué (Intern@ute, 2018). Le constat est clair quand il s’agit d’un terme, l’on ait soit confronté à un concept, soit à une notion dans un domaine spécifique de spécialité.

Selon Morin et Daille, les domaines de spécialités sont caractérisés par des ressources textuelles réduites en comparaison à la langue générale et par une grande proportion de vocabulaire spécifique qui n’est pas présent dans les dictionnaires monolingue ou bilingues de la langue générale (Morin & Daille, 2012, p. 44). De façon générale, pour comprendre le sens d’un terme ou mot, l’on a toujours recours à des dictionnaires monolingues ou bilingues. Dans ce cas précis, le mot ou terme peut avoir plusieurs sens ou définitions. Lorsqu’il s’agit d’un domaine spécialisé, les termes sont exprimés dans des contextes particuliers qui leur sont propres. Il est

donc évident que la traduction de textes des domaines de spécialités ne pourrait être basée sur un quelconque type de dictionnaire mais plutôt aura recours aux glossaires existants desdits domaines. Raison pour laquelle Morin et Daille affirment qu’un vocabulaire relevant d’un domaine de spécialité recense des termes simples, i.e. des mots simples, ou des termes complexes. Un terme est l’expression d’un concept dans un domaine de spécialité : par exemple, dans le domaine médical, cancer est un terme simple et cancer du sein un terme complexe (Morin & Daille, 2012, p. 45).

            PROBLÉMATIQUE

De nos jours, il ne peut se faire de traductions techniques sans avoir recours aux termes. Un terme peut être composé d’un ou plusieurs mots. Ces termes se retrouvent dans des contextes communément appelés terminologies. Celles-ci sont propres à un domaine de spécialité. La terminologie est une collection de termes qui sont gérés par l’utilisateur. En terminologie, nombreux ont été les études portant sur les termes complexes (Collet, 2000 ; Jacques, 2003 ; Portelance, 1991).

Malheureusement, il existe encore des domaines de spécialité tels que l’aéronautique, l’électronique, l’informatique, l’automobile sans oublier le récent domaine du pétrole et du gaz qui plus ou moins manquent de termes qui leurs sont propres, d’où la difficulté de traduire des textes provenant de ces domaines. Imaginez être en face d’un texte technique qui relève d’un domaine de spécialité, avec tous les outils de traduction, y compris la traduction en ligne, vous n’arriviez toujours pas à ressortir l’équivalence des expressions ou termes dont vous ignorez complètement les sens. Un texte ayant en son sein des termes complexes, composés de deux ou plus de mots, présentent les difficultés les plus pertinentes en matière de traduction technique.

Cependant, les traduire demeure toujours une possibilité quel que soit la nature, le contexte ou le domaine de spécialité du texte. En traduction, il importe avant tout de trouver l’équivalent naturel le plus proche du message de la langue source. Un des principes de fonctionnement de base de la traduction technique concerne la compréhension du texte à traduire. Or, cette compréhension ne s’improvise pas. Elle repose sur une entrée en matière progressive de la culture générale à la culture technique générale, puis de la culture technique specialisée à une compréhension ponctuelle, basée sur un savoir acquis à force de recherche et de documentation.

Outre le fait qu’ils ont un sens particulier, les mots se retrouvent presque toujours en compagnie d’autres mots pour créer un sens. À cause de la différence de leurs structures lexicales, ou la langue source et la langue cible, le traducteur a très souvent des difficultés à les traduire. Dans le cas des termes complexes qui est le point focal de notre recherche, nous en avons identifié au maximum dans notre texte, dans le but de les étudier afin de leur trouver les équivalences les plus acceptables. Pour ce fait, nous nous basons sur la méthode « Equivalence above word level

» de Mona Baker, qui consiste à trouver l’équivalent des termes complexes en allant au-delà du sens de chaque mot qui le constitue. Toujours dans le contexte des termes complexes, Carlos Eduardo Ramisch souligne qu’un terme complexe est un ensemble de deux mots ou plus, une expression avec une sémantique non compositionnelle pour laquelle le sens de l’expression entière ne peut être déduit directement ou complètement du sens de ses mots individuels. (Ramisch, 2009, p. 57). Du point de vue de cette définition, la traduction d’un terme complexe composé de deux ou plusieurs mots ne serait pas évidente, vu que chaque mot utilisé dans la formation du terme, devenu terme complexe, a son sens qui lui est propre.

Un mot ou terme n’a pas un sens spécifique lorsqu’il se trouve dans un dictionnaire monolingue ou bilingue, par contre, dans un domaine et un contexte précis, le terme à une interprétation claire et unique. La probable contribution que nous offrons dans la traduction de ces termes complexes est basée sur la notion de Mona Baker et a priori une approche explicative, avec la théorie de l’équivalence et l’effet d’équivalent de Eugene Nida, et la traduction direct et oblique de Vinay et Darbelnet.